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Le vestibule est conçu dans la continuité de la cour, il en reprend la minéralité et les colonnes ioniques. Destiné à donner accès à l’enfilade des pièces du rez-de-chaussée, il abrite également le grand escalier d’honneur, l’un des plus beaux de la région. Si la partie inférieure de la pièce est austère, traitée en fausse pierre de Besançon, la partie supérieure est boisée. Les portes en vis-à-vis, encadrées de colonnes, sont surmontées des armes de France accompagnées de palmes de la victoire et de guirlandes de laurier symboles du pouvoir.

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Le garde-corps métallique

Avec le sel, le minerai de fer est l’un des trésors du sous-sol comtois. Le travail du métal est ainsi l’un des savoir-faire traditionnels de la région. Le dessin de ce garde-corps est attribué à l’architecte bisontin Nicolas NICOLE qui a supervisé l’ensemble du chantier de l’intendance. Tel des vagues, le motif néoclassique de postes invite les visiteurs à gravir les marches. En regardant vers la partie supérieure du garde-corps, vous pourrez observer la présence des armes de France traitées en métal.

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Le buste de Lacoré

Un buste en marbre de Ch.-A. de Lacoré est présenté sur le premier repos de l’escalier. C’est une œuvre du sculpteur Albert Pasche (1873-1964) d’après le portrait de l’intendant par le peintre suisse Melchior Wyrsch.

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Le premier étage

Au XVIIIe siècle, le premier étage abritait la vie privée de l’intendant et de son épouse. Assez proche de celle du rez-de-chaussée, la distribution est organisée de part et d’autre d’un salon en rotonde qui abrite aujourd’hui une salle à manger. A l’origine, en haut de l‘escalier, la moitié gauche de l’étage constituait notamment l’appartement de Madame de Lacoré comprenant d‘une antichambre, d‘un salon, d‘une chambre et d‘un boudoir.