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Placée dans l’angle de l’édifice du côté des jardins, cette pièce est très lumineuse. Nommée bibliothèque ou grand cabinet de travail au XVIIIe siècle, ce bureau est celui des préfets successifs depuis 1800. Des bibliothèques, réelles et feintes, composent l’un des côtés de la pièce. Quatre grisailles peintes et trois trophées allégoriques sculptés décorent la pièce. Sur la cheminée en pierre polie de Franche-Comté, la présence du laurier est une discrète évocation du pouvoir.

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Les quatre grisailles de Melchior Wyrsch

Créées en 1777 par le talentueux peintre suisse Melchior Wyrsch, ces peintures présentent en trompe-l’œil  quatre figures allégoriques féminines sculptées : la Peinture, la Sculpture, la Poésie lyrique et l’Histoire.

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La « pendule à l’Etude »

Cette pendule est un exemplaire d’un célèbre modèle créé à partir des sculptures de Louis‑Simon Boizot faites en 1776 pour la Manufacture royale de Sèvres, « jeune fille lisant » et « jeune homme écrivant », plus connues sous les noms de l’Etude et la Philosophie. C’est le marchand-mercier Dominique Daguerre qui eut l’idée de les utiliser pour faire des bronzes dont il confia la réalisation à François Rémond afin d’en faire une pendule d’un genre nouveau à partir de 1784. Outre la famille Royale, les plus hauts dignitaires de l'époque possédaient ce type de pendule.